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Le blog le plus grungy d'Auvergne

14 octobre 2006

Pourquoi est-on célibataire?

Aller, pour changer des traditionnels messages négatifs et de remises en questions, je me suis dis qu'on pourrait aborder le sujet sous un angle drôle.... Qu'en pensez-vous?

Les faits :
1) 95% des femmes rêvent où ont rêvé du prince charmant
2) ces mêmes femmes affirment aimer les hommes : avec de l'humour, tendre, cultivé, attentionné, sympa, simple, et si en plus il a de beaux yeux et est bien foutu c'est l'idéal.
3) plus de la moitié des femmes vivent avec un gros con amateur de foot (que les femmes affirment ne pas supporter) qui est tendre a Noël et à l'anniversaire de mariage (quand il ne l'oublie pas ! )

Doit on conclure que :
1) 45% des femmes au moins n'osent pas avouer qu'elles aiment les machos au QI aussi élevé que le bruit d'une mouche qui pète, du moment qu'il a l'air à peu près entier (2 jambes, 2 bras, 1 zigouigoui).
2) 45% des femmes n'osent pas assumer leurs rêves.
Corollaire :45% des femmes au moins renâclent a l'idée d'embrasser un crapaud pour qu'il se transforme en prince charmant quel snobisme, franchement !).
3) les hommes biens sont déjà pris par une minorité de femmes silencieuses. Silencieuses de peur qu'on leur pique ! (si on peut leur piquer, c'est déjà plus un prince charmant !)
4) tous les hommes sont des vrais connards, si une femme tombe sur un mec qui fait la vaisselle une fois sur deux, elle fonce.
5) Quand un hommes parait à peu près gentil, assez stable, pas trop égoïste, elles se disent : ça sent le piège, ça doit être un cancéreux du sida en phase terminale. Ou un connard. Ou un homo. Ou alors pourquoi il est célibataire, hein ? Franchement ?

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12 octobre 2006

The most loneliest day of my life

       

Vivre sans exister. On pourrait Presque croire à un tour de magie, par un magicien raté. Erreur. C’est quelque chose que chacun de nous peut faire chaque jour. Nous vivons tous. Le simple fait que vous lisiez ce petit texte le prouve.

Il serait tentant de définir ce qu’est exister, mais une tel tentative relèverai d’un article à part. Mais nous pouvons tout de même résumer la chose comme le simple fait d’être reconnu comme étant vivant. Après tout, nous sommes ce que les autres font de nous, non?

Ici arrive le but de mon article. Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir à part? Si, bien sur. Cette sensation, nous l’avons tous vécue. Être au milieu d’un groupe qui passe un bon moment et ne pas être dans le même délire. Sortir en boite avec quelques amis qui se connaissent bien. Oui, cette fameuse sensation : être de trop.

Qu’arrive-t-il lorsque le groupe en question se résume à une seule personne. Ne plus avoir l’impression d’exister pour cette personne… Non, ce n’est pas ignorer la personne en face de nous. Ce serait une toute autre chose. Non. La personne en face de vous continue de vous parler de temps en temps. On appelle ça la politesse, ou les normes sociales. Faites votre choix.

Mais rappelez-vous tout ce que vous faisiez avant avec il ou elle. Ces soirées que vous avez passées ensemble. Ces délires que vous avez eus. Et soudain, cette inutilité dont vous faites preuve. Incroyable, n’est-ce pas? Vous ne l’aviez pas vu venir, et pourtant, vous êtes prévoyant. Vous voyez les choses arriver d’habitude. Mais vous étiez tellement aveuglé que vous ne saviez plus quoi penser.

L’amour rend aveugle. Oui, et non. Ça dépend d’un certain nombre de choses, en particulier votre vision de la chose. Mais là, ce n’est pas de l’amour. Ce serait stupide de penser avoir des sentiments en si peu de temps. Cela fait tellement peu de temps que vous le/la connaissez. Et vous n’êtes pas stupide.

Mais le/la voilà en face de vous. Et toutes ces pensées qui traversent votre esprit. Toutes ces choses que vous voudriez lui dire. Et que vous ne dites pas. Pourquoi? La liste serait trop longue pour que je puisse me permettre la débuter ici, même en vous prévenant qu’elle ne serait pas exhaustive.

Il/elle parle avec vos amis, les siens que vous connaissez si bien, et voilà que vous songez au fait qu’il/elle n’a rien à faire avec vous. Vous êtes…comment dire, inutile. Inutilité, mention très bien. L’êtes-vous vraiment? C’est dur à croire, dur à prouver. Mais le fait est là : vous ne servez à rien.

Bienvenue dans mon monde. La regarder s’amuser alors qu’elle ne passait pas une minute sans moi trois jours auparavant. Dur à croire, mais vrai. Étrange. Chiant.

 

Pourquoi réfléchit-on comme cela. C’est une bonne question. Cet article est là pour vous y faire réfléchir. Pour ma part, je pense peut-être avoir une réponse, bien que très approximative.

Si il/elle continue à nous parler, c’est bien qu’il/elle y trouve un intérêt. Personne ne fait rien pour rien dans ce bas monde, c’est bien connu. Donc le problème vient de nous même. Et pourquoi se sent-on inexistant? Tout simplement parce que l’on vit dans un monde qui n’existe pas. On se voit avec cette personne, on se voit partager plein de moments différents. Et ce n’est pas vrai. Ça n’existe pas. Alors nous n’existons pas car nous préférons y vivre plutot que de voir les choses en face, telles qu’elles sont.

Quelque soit la réponse à ma question, les faits sont là : on a vraiment l’impression de vivre le jour où on s’est senti le plus seul de toute notre vie…

 

PS : pour les puristes tels que moi, on ne dit pas « the most loneliest day », mais « the loneliest day ». Le « most » est inutile et même incorrect puisque le superlatif est déjà utilisé.

4 octobre 2006

L'avenir du célibat dans la société moderne

On aurait cru que le célibat reprenait de l’élan dans cette société dans laquelle nous vivons. Le taux de divorce augmente tous les jours, les mariages arrangés font la une de tous les journaux. Et que dire de tous ces gens qui prétendent être en couple voire mariés, pour mieux dévoiler l’existence de leur célibat aux yeux du monde.

Et pourtant, rien de tout cela ne se retrouve dans notre vie de tous les jours. Les couples fourmillent dans les centres commerciaux, les couples se forment au sein même des promotions universitaires, les célibataires ne se comptent plus que sur les doigts de la main lorsqu’il s’agit de les comptabiliser dans le cadre des études universitaires.

Pourquoi ce renouveau de la vie de couple dans la société moderne? La réponse, n’étant pas très claire, il me serait difficile de l’expliquer de manière autre que subjective, et relativement floue.

Pour moi, il s’agit de phénomène social, d’une habitude que les gens reprennent. Je l’ai déjà expliquer : il faut paraître de nos jours. La vérité de compte que pour peu, étant donné qu’on accorde une importance sans équivalence à ce qu’on est, par rapport à qui on est. Être en couple est devenu un signe de réussite sociale, un gage que l’on est sérieux et consciencieux de ce qu’on fait.

Être célibataire est finalement le signe que l’on ne sait pas aller jusqu’au bout des choses. Les questions fusent : pourquoi l’est-il/elle? Il/elle est mignon(ne), comment cela se fait-il qu’il/elle n’a toujours pas trouvé de personne à son goût? Ou qui veuille bien de lui/elle?

On vous a déjà posé ce genre de question? C’est normal. Il faut à prix savoir un maximum de choses sur les gens qui nous entourent. S’ils sont comme nous, il faut comprendre pourquoi afin d’éviter de faire les mêmes erreurs. S’ils sont différents de nous, il faut savoir pourquoi comment ils ont réussi mieux que nous.

Le but primaire de ces questionnements est simple : nous rassurer. Nous rassurer en nous disant que nous ne sommes pas seuls. Nous rassurer en nous inventant tout un tas d’explications complexes et totalement fausses sur l’inconvénient d’une situation différente de la notre.

Comme d’habitude, il s’agit de se recentrer sur soi-même, de regarder attentivement son nombril, et d’en faire déduire toutes nos explications, même s’il nous faut faire abstraction de ce qui se passe autour de nous.

Un autre phénomène intéressant à observer est celui des célibataires qui en ont ras le bol de l’être. Toutes ces attentes dont ils font preuves, ces questions qu’ils n’osent pas poser… Cela me ferait presque rire, si je n’étais pas moi-même dans ce cas. Comment savoir ce que l’autre pense, pense du monde, pense du célibat et de la vie de couple, pense de nous…

Il a une copine, elle a un chéri? Veut-on vraiment passer pour le casseur de couple? Non, alors on se contente de vanter nos qualités. Mais comment peut-on se présenter à notre avantage lorsqu’on se sent frustré, presque trahi. Tu la vois en train de rigoler avec un gars, ou lui avec une amie à toi, et tu te poses des questions. Pourtant ton ami est casé. Alors pourquoi cette question, pourquoi cette rage, pourquoi ce sentiment de haine? Tout simplement parce qu’on se rend compte que l’on est pas indispensable. Parce qu’on a peur de voir quelqu’un oser faire ce que nous n’osons pas faire. Alors pourquoi n’osons nous pas?

A cette question je n’ai pas de réponse. Je le cherche depuis quelques années déjà, et je n’arrive toujours pas à me motiver à agir alors qu’il le faudrait. Une question en entraîne une autre, et ainsi de suite. Pourquoi ne pas dire oui à cette ex qui veut revenir, alors que le nouveau ne présente que des risques et des incertitudes? Aucune idée. C’est juste comme cela que nous fonctionnons.

Impossible d’échapper à cet inévitable jeu de questions sans réponses. Impossible d’échapper à ces réponses qui se forment dans notre esprit, à la suite de questions inexistantes.

Pour ma part, je n’arrive plus à discerner ce qui est vrai de ce qui est faux. Je n’arrive plus à comprendre comment les gens marchent, à moins qu’il ne s’agisse de soucis qui ne sont pas les miens. Je n’arrive plus à comprendre ce que je ressens réellement. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis perdu...

10 juillet 2006

on continue....

 

 

« Les fous ouvrent les voies
qu’emprunteront ensuite les sages»
(Carlos Dessi).

 

Souvent je me suis demandé ce qu’être « con » voulait vraiment dire. Quoi de plus classique comme insulte que ce mot. Après tout, depuis notre plus jeune âge, traiter quelqu'un de ce nom infâme est devenu une sorte d’habitude. C’est presque un rituel qu’il nous faut répéter au moins une fois par jour. Chez les plus gentils d’entre nous, il s’agira au pire d’une fois par semaine. Je défie dès maintenant quiconque de me dire en face qu’il (ou elle) n’a jamais pensé à ce mot dans la dernière semaine.

Ce qui nous ramène à notre sujet initial : utiliserait-on cette expression de manière démesurée? La réponse ne peut que nous frapper en pleine face (plus ou moins fort selon notre degré d’utilisation du mot en question) : oui!

Cette réponse nous mène irrémédiablement à une nouvelle question. En effet, on peut se rendre compte que la vie des questions et des réponses ressemble un peu à la notre. Le but dans la vie d’une question est de trouver une réponse qui lui convient, et de passer le restant de ses jours avec, à moins qu’une réponse plus appréciable face irruption dans l’univers du couple fraîchement formé (on sait d’ailleurs que le taux de divorce chez les questions a considérablement augmenté depuis que Galilée a décidé d’envoyer paître les réponses de son temps). Parallèlement, le but dans la vie d’une réponse est tout d’abord de trouver une question qui lui corresponde, puis de créer une autre réponse (afin de perpétuer l’espèce).

Tout ça pour dire, savoir que nous utilisons le mot « con » de manière exagérée nous conduit à nous demander, ou plutôt, vous conduit à vous demander pourquoi j’écris tout ça. Je serais en train de tenter de trouver une réponse à une question qui en a déjà une parfaitement convenable. En d’autres mots, je serais en train de foutre le bordel dans un couple (désolé…).

Et bien je répondrais rapidement à vos interrogations en disant tout simplement que le but de l’existence de mon petit texte n’a rien à voir avec la question « utilise-t-on le mot « con » trop souvent ?». Par conséquent, vous serez sûrement assez intelligent pour comprendre que tout ce que vous venez de lire n’a servi absolument à rien quand au sujet important de mon petit texte (appelons le Georges, pour lui donner un peu de corps, voulez-vous?). Mais n’oublions pas que lorsqu’on ne sait pas où l’on s’en va, n’importe quelle route nous y mènera. Alors poursuivons voulez vous?

10 juillet 2006

Regarder...

C'est la fête des poèmes ces derniers temps... J'ai retrouvé celui ci ce soir. Je l'aime bien. Certes ce n'est pas de la grande littérature, ni dans le texte, ni dans la forme, mais je trouve qu'il exprime des pensées que nous avons tous eu en nous. Allez au supermarché, allez en cours, allez au travail... Combien de personnes allez vous croisez? Combien vont faire attention à vous? A combien d'entre eux allez vous portez une attention quelconque?

Pourtant, regarder les autres, c'est ce que j'adore faire. J'aime observer ces gens qui s'entassent dans les bus et métros, les conducteurs et leurs passagers dans les voitures... On apprends beaucoup de choses en regardant autour de soi...

Ca, c'est le sens premier de ce texte. Ensuite, on arrive à mon ex. Le sujet sera sûrement développer un jour sur ce sûrement, mais ce n'est pas la question pour le moment. Mais considérez les faits : c'est une personne qui, à un moment donné (je l'espère) m'a porté une certaine affection. Pour vous, il en va de même. Et néanmoins, je la croise dans la rue et elle ne me voit même pas. Etrange comme les gens changent... Ce qui est d'autant plus surprenant est la vitesse à laquelle ils changent.

Et regardez l'avant dernier couplet. Nous avons tous vécu ce moment. D'ailleurs, je crois bien qu'on le vit quasi quotidiennement. Vote regard croise celui de quelqu'un d'autre. Et vous ne savez plus s'il faut baisser les yeux ou continuer de fixer votre interlocuteur visuel. Et là, de temps en temps, lorsque vous avez de la chance, on vous gratifie d'un sourire juste avant de passer à coté de vous. Durée totale de l'opération : une seconde à peine, mais déjà vous avez fait le plein d'émotions pour la prochaine heure.

Ce texte a été écrit pour moi (bien entendu), mais surtout pour tout le monde : pour ceux qui ne regardent pas autour d'eux afin d'attirer leur attention sur tout ce monde qui évolue autour d'eux, et pour ceux qui regardent autour d'eux, pour les remercier de le faire. Et bien entendu, pour mon ex, qui n'avait pas compris que me faire croire qu'elle allait travailler pour finalement emprunter le même chemin que moi n'était pas très malin ;)


La vie les yeux ouverts

Tous ces gens que tu ne connais pas
Dans les couloirs à coté de toi
Cours sans s’arrêter un seul instant
C’est d’valeur : Le temps c’est de l’argent

Ces visages que tu n’as jamais vus
Ces collègues qui te sont inconnus
Fourmis te regardant sans te voir
Te bousculant sans faire d’histoires

Ton ex vient d’passer   le coin d’la rue
A’c ce gars que tu n’a jamais vu
Elle devait pas étudier tant que ça
Elle tourne la tête en passant près de toi

Les autres ne font qu’vivre les yeux fermés
Tachant de s’cacher la vérité
Même si c’que j’te dis te désespère
Il faut vivre ta vie les yeux ouverts

Mais soudain un regard un sourire
Une petite lueur qui te refait vivre
Un petit rien qui fait ton bonheur
Juste des yeux qui font battre ton cœur

T’es pas seul dans ce monde insensible
Dans c’t’ostie d’brouhaha inaudible
T’sais d’autres aussi veulent vivre sans se taire
Il faut vivre les yeux ouverts

(11 février 2005)

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9 juillet 2006

Gueulante Nocturne

Afin de continuer le chemin de mes derniers messages, j'ai décidé de vous faire part d'un vieux poème que j'avais écris un soir où je n'étais pas très heureux... Seules les rimes permettent au lecteur de base d'appeler ca un poème. Personnellement je considère qu'un texte est un poème à partir du moment où son auteur l'a choisi. Il y avait une mélodie au moment où je l'avais écris. Mais là n'est pas la question. Imaginez simplement chaque phrase, chaque pensée comme un éclair au milieu d'un orage énorme. Pas le tmeps de réfléchir entre deux éclair, avec le tonnerre comme bruit de fond. Bienvenue dans mes orages psychologiques.


Gueulante Nocturne

T'es tout seul dans une pièce
Pensant a tous ces gens en liesse
Pensant, réfléchissant
Déprimant tout autant
A nouveau tu penses
Tu cherches un sens
Un sens a ta vie
Sens si compromis
Par les connards qui t'entourent
Tous ces gens qui te fourrent
On dit heureux en amour
Malheureux aux jeux
Et toi tour a tour
T'es malheureux aux deux
Ils n'ont pas connu ça l'envie de casser
De détruire la vie
Tant t'es déprimé
Il's l'ont pas connu cette envie
De revanche de vengeance
Et tu continue tu penses
Ils voient la vie en vert
La couleur de l'espoir
Alors bienvenue chez nous en enfer
Le noir couleur du désespoir
Et ça y est t'es en criss
C'est comme ça qu'ils réussissent
Vivants comme des parasites
Sur le bonheur des autres ça les excite
Mais est-ce vraiment le bonheur
Ou bien le désespoir
On le disait tout a l'heure
C'est une longue histoire
C'est reparti tu penses en gueulant
A ces enfoirés
Qui se moquent de toi en riant
Putain ils font chier
La vie est une comédie
Où chacun joue un rôle
C'est plutôt une tragédie
Il n'y a rien de drôle
Un suicide une mort
Personne n'a tort
On va tous mourir un jour
Pourquoi jouer encore un tour
Tu repenses à cette humiliation
Sans fondements sans raisons
Toutes ces raisons que tu ne comprends pas
T'as beau faire des efforts pour comprendre
Tu ne fais qu'entendre
Sacre ton camp de la
Tu ressens cette envie de détruire
Cette vie où l'on ne peut rire
Tous ces efforts que tu as fais
Se retournent contre toi tu sais
Tu sais on est pas différents
Toi pi moi
Ce que l'on ressent nul ne le comprend
Faut le répéter plusieurs fois
Dans cette vie de merde
C'est chacun pour soir
Tu repenses à la guerre serbe
Que la guerre soit avec toi
Et maintenant tu fatigues, tu t'allonges
Et c'est alors que tu songes
Que le sommeil est la seule issue
A part la mort bien entendu

    11 sept 2004

9 juillet 2006

Préambule

Préambule


Pour certains (sinon la plupart) d’entre vous, lire un texte s’intitulant « Être con » venant de ma part n’a rien de très surprenant. Et c’est précisément pour cette raison que je vous envoie ce petit texte.

Il se compose de deux parties, chacune plus ou moins bien introduite par un petit prologue. Le but de ces prologues est simple : il vous permet de marquer une pause dans la courte lecture que sera celle de cet ouvrage. Mais ne négligez pas ces prologues pour autant. Il se pourrait que vous ratiez quelque chose.

La première partie est ce qu’un littéraire saoul mort et à moitié aveugle appellerait un « essai philosophique ». J’ai bon espoir qu’il vous divertira autant qu’il m’a diverti lorsque je l’ai écrit. Et puis, si jamais j’ai bien réussi ce que je voulais faire, il se pourrait même qu’il vous fasse réfléchir. Pas forcément réfléchir sur des idées directement en rapport avec « Être con », mais aussi sur des sujets plus éloignés, moins évidents. Chacun y verra ce qu’il voudra, et c’est justement ça qui fera de ce texte commun un texte unique pour chacun. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis. En aucun cas ai-je la prétention d’écrire quelque chose de fabuleux, ni même d’intéressant. Encore une fois, si vous souriez en lisant les quelques lignes qui vont suivre, j’aurai accompli mon objectif principal. Pour ceux qui veulent aller plus loin que le texte lui même, j’ai le regret de vous informer qu’il va vous falloir d’être aussi dérangés que moi. Difficile… mais pas impossible. J’en suis la preuve.

La seconde partie est… comment dire, différente. Contrairement à la première, elle est plus personnelle, et ne concerne pas vraiment des faits ou exemples généraux. Je ne sais pas vraiment comment expliquer ce que vous pourrez découvrir dans cette partie. Mais néanmoins, je préfère donner un premier avertissement (le prologue à cette section de mon texte servant de second). Je n’ai pas écris n’importe quoi. Et n’importe qui ne serait pas capable de saisir l’importance de tout ce qu’il y a de dévoilé dedans. Aussi je vous demande de bien réfléchir avant de vous engager dans la lecture de cette seconde partie. Lisez bien son prologue, il contient bon nombre d’informations qui vous permettront de comprendre ce qui vous attend. Encore une fois, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis. Rien n’est censé vous faire peur. Rien n’est censé vous faire pleurer. Mais rien non plus n’est censé vous faire rire.

Si je puis me permettre un conseil avant de vous laisser vagabonder du haut en bas de ces quelques pages : mettez vous en de bonnes conditions de lecture. Pour la première partie, imaginez moi en train d’essayer de donner un speech de manière sérieuse sur ce sujet qui ne l’est pas du tout. Pour la seconde, essayez plutôt de vous imaginer à ma place, c'est à dire voir les choses comme je les verrai, à travers mes yeux. Oubliez votre jugement. Il viendra à la fin. Contentez vous de vivre ces dernières pages. Vous comprendrez alors peut-être mieux ma vision des choses.

Je vous donne rendez vous dans quelques pages pour un nouveau prologue.

 

 Bonne lecture,

 

Moi

8 juillet 2006

Pré - prologue

Aller, pour changer de l'habituel ton découragé de mes messages, en voici un autre, plus réjouissant :

Comme promis à de nombreuses personnes, je vais enfin mettre en ligne mon petit texte Etre con, ou l'Art d'être moi. Je le mettrai en ligne page par page, partie par partie. La version que j'ai en ce moment fait 27 pages tapées, mais seule la première partie est terminée. Je ne me risquerai pas à mettre la seconde en ligne tant qu'elle ne sera pas achevée. Cela pourrait prendre du temps. Mais comme vous le verrez, la première est surement la plus intéressante... La deuxième n'est après tout qu'une description du chaos qu'est ma tête ;)
Bonne lecture !

8 juillet 2006

Vivre

La vie en couple. N’est-il pas intéressant de voir tous ces gens qui se tiennent la main et se câlinent dans la rue, dans un cinéma, dans un bar ou même chez vous.

« Tire toi » lui dis-je. Il n’a pas compris. Elle non plus d’ailleurs. Est-ce que je l’ai réellement hurlé, ou bien ce sourire hypocrite que j’aborde a-t-il caché ce hurlement qui a résonné à l’intérieur de ma tête ?

Quelqu’un a un jour dit : Les femmes, on ne peut pas vivre avec elles, on ne peut pas vivre sans elles. Il n’avait aucune idée de ce qu’il disait. C’est bien pire que ça. Je n’arrive plus à comprendre ma manière de concevoir les choses. Il suffit que je me retrouve seul pour que je repense à lorsque que j’étais avec elle.

Elle. Grand mot, et pourtant si petit. Il désigne un certain nombre de personne (ne pas confondre avec « un nombre certain » dont la signification est différente), et pourtant une seule revient plus souvent que les autres dans mon esprit. Je ne la nommerai pas. Non, je me suis promis de ne plus penser au passé.

Et pourtant, je ne sais m’empêcher d’y repenser, de voir ces images surgir dans mon esprit. J’ai envie de partir, d’aller courir, courir pour laisser ces peurs derrière moi, tenter de les fuir pour la Nième fois consécutive. Je le sais, je ne courrai jamais assez vite. Et pourtant j’ai envie d’aller courir quand même. Tu me poursuis, vous me poursuivez. Ces fantômes qui hantent mon sommeil, ces images qui guettent mon éveil. Mais courir me permet de faire plus attention à ma souffrance physique qu’à ces fantômes du passé.

Mais je ne peux pas m’enfuir. Des gens sont là. Ils sont en bas. Ils attendent que je change de chanson. Il croient que je ne suis mont vers mon ordinateur que pour faire le DJ. Mais ils n’ont pas vu mon regard furtif vers cette main qui glissait imperceptiblement le long d’une cuisse. On vient me narguer même chez moi. A la douleur succède l’humiliation. Il n’est plus nécessaire de voir mes amis ensemble. Il faut qu’ils amènent des gens de l’extérieur.

Ne m’étais-je pas promis de ne plus baisser ma garde ? Et pourtant, voir cette fille arriver chez moi ne m’a pas semblé étrange. Après tout je la connaissais déjà d’avant. On s’était déjà vu bon nombre de fois. Vu que la soirée s’organise chez moi, il n’est pas mal d’inviter des gens extérieur au petit groupe de départ. Et pourtant elle n’est pas venue ici sur simple invitation. Elle est là car son copain l’a amené avec lui. Tous les savent. Tous ? Sauf moi. Combien de fois faudra-t-il que je me rappelle de faire attention ? Je le sais que je ne suis pas capable de tenir les chocs émotionnels à moins d’y être préparé. Une fois de plus, ma trop grande confiance dans mon système de défense sociale m’a perdu.

Et revoilà ces images du passé qui resurgissent lorsque j’en ai le moins besoin. Rappelle toi me dit-on. Je me rappelle. Je me rappelle si bien que j’aimerai oublier. Mais j’ai si bien appris à retenir les erreurs des gens que j’en ai retenu les miennes. C’est bien beau de connaître les filles de son entourage pour les réutiliser contre lui, mais à quoi bon le faire si on se retourne ses propres failles contre soi ?

Cela me rappelle ce texte que j’avais écris il y a si longtemps. La mise en scène d’un orage psychologique. Qu’est-ce que c’est ? Ah, vous ne me connaissez pas bien alors. L’orage psychologique est le phénomène qui se produit lorsque je ne contrôle plus ma pensée. Je subis ces images qui m’arrivent devant les yeux, sans pouvoir les arrêter. C’est comme si tout le passé était joué en boucle, sous forme de photos, de bout de films… Un orage psychologique : toute la puissance de la nature déchaînée dans un seul esprit.

Et voilà que je contrôle petit à petit ce que je vois. Désormais je vois ces quelques lignes. J’entends ces gens en bas qui me demandent si ça va et à qui je réponds mécaniquement que oui, ou que j’ai des choses à regarder vite fait.

Partis. Ils sont partis. Me laissant seul me débattre avec les fantômes. Me laissant seul me souvenir ce qui j’étais avant, cette fille à mes cotés. Mais elle est loin, ainsi que son amour. Seul le souvenir reste me hanter, tel un chat qui ne sait pas changer de maison. Il est né en moi et y restera.

Me voici condamné à vivre avec mes expériences, avec mon passé. Me voici condamné à conjuguer le passé au futur. Me voici condamner à vivre…comme tout le monde.

6 juillet 2006

Pourquoi la naissance?

Après un visionnage un peu déprimant de THE BUTTERFLY EFFECT :

Et si nous n’avions rien à faire sur Terre ? Et si nous ne devions pas naître à la base. Pourquoi une fausse couche avant ma naissance ? Si l’enfant était né, je ne serais pas là. Qui a dit que je n’avais rien fais comme conneries dans ma vie ? Personne n’oserait le dire. A combien de personne ai-je fais du mal ? Je ne les compte plus. Pourquoi est-ce que je vis constamment dans el passé ? Pourquoi est-ce que je revois les mêmes scènes encore et encore ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas su trouver les mots qu’il fallait dire lorsqu’il fallait les dire ? Pourquoi est-ce qu’ils viennent maintenant ? Pourquoi n’y ai-je pas pensé au bon moment.

Combien de cœurs ai-je brisé sans m’en rendre compte ? Et est-ce que je n m’en rendait vraiment pas compte ? Je crois plutôt que je n’ai jamais voulu le savoir. Je me suis caché la vérité tout ce temps ; je l’ai enfouie aussi profond que je le pouvais, seulement pour la voir refaire surface aujourd’hui. Marie Claude qui croyait dur comme fer qu’on allait pouvoir vivre heureux.. Qui suis-je, qui étais-je pour lui retirer ce bonheur sans même une raison qu’un être normalement constitué considèrerait comme bonne ? Geneviève que je n’ai jamais vraiment quitté et qui pourtant était prête à tout me donner…. Annie à qui j’ai fais mal sans même le savoir, encore et encore et qui malgré tout restait à mes cotés. C’est ça l’amour ? C’est quoi ce mot de toute manière ? Julien. Je me sentais bien malin d’avoir réussi à lui faire arrêter les joints en grand nombre ; Que lui dire après une désintox de cocaïne… Yanick a qui mon dernier mail a été pour le reprocher quelque chose dont il n’était pas coupable.

Tous ces gens qui ont croisé ma vie, et que je n’ai pas su comprendre, ou aider. Je suis gentil, j’aide les autres ? Tu parles, la seule chose qui ne m’a jamais intéressé c’était moi. Toujours tout faire pour me sentir bien, pour œuvrer en ma faveur.

Qui sait ce que j’aurais pu changer ? Qui sait ce que ça aurait pu changer ? Suis-je donc si mauvais ?
Et si je n’étais pas là, les gens ne seraient-ils pas plus heureux ? Regarde autour de moi, vois le malheur qui tache mon chemin. Regarde les trous que j’ai creusé dans la route derrière moi et qui a fait tomber tant de gens. Vois cette pelle dans ma main. Que crois-tu ? Qu’elle va servir à boucher les trous qui se trouveront devant moi ? Non, j’ai appris à les éviter. Je creuserai encore bien d’autres trous qui feront tomber d’autres encore… Et si ça se trouve, c’est les mêmes qui vont tomber. Qui sait ce que j’ai fais endurer à ma famille ? Je suis incapable de voir l’étendue de la nuit qui m’entoure, incapable de voir tout simplement ce qui m’entoure, tant le brouillard est épais. La seule chose que je vois, c’est cette route qui part vers le lointain, avec cette lumière qui continue de briller.

Est-ce que c’est ça la fin du chemin ? Est-ce que c’est ça l’espoir ? L’espoir n’existe pas, quand on est comme moi. Les erreurs que j’ai faites, dont je suis si fier d’avoir tiré des leçons, je les recommencerai. Je ne sais pas apprendre. Je ne sais pas comprendre.

Regarde les gens qui m’entourent. Regarde cette fille qui s’endort dans mes bras. Qui sait ce que je vais leur faire subir ? Qui sait de quelle manière je réussirai à la faire pleurer comme toutes les autres ? Et si c’était à mon tour de pleurer ? Tu crois qu’ils viendront m’aider ? Je l’espère pas. Je leur ferais comprendre que c’était de sa faute à elle. Non, je ne sais pas faire les choses correctement. La seule chose qui m’intéresse c’est moi. L’homme reste un animal parmi tous les autres. La différence entre eux et moi, c’est que je suis un prédateur. Je peux vivre avec les autres, mais lorsqu’il le faudra, je me sauverai, moi avant n’importe qui.
Et si je n’étais pas là, comment le monde serait-il ? Je crois qu’il serait bien plus beau, bien plus rose. Regarde tous ces gens qui m’ont connu… Ne crois-tu pas qu’ils auraient eu un malheur de moins dans leur vie s’ils ne m’avaient pas croisé ? Qui sème le vent récolte la tempête. Moi je sème des ouragans et des tornades, et ils n’ont su me faire récolter que quelques gouttes de pluie en retour. Pourquoi n’ai-je pas réussi à faire comme tous ces braves gens qui savent écouter ?

Pourquoi est-ce que je raconte tout ça ? Est-ce que c’est ça un testament ? Et cette lumière qui se fait si proche en étant si loin, est-ce que c’est ça la mort ? Et toi, pourquoi fais-tu encore partie de mon chemin ? N’as-tu donc rien appris aujourd’hui ? Regarde sur les cotés de la route ? Le brouillard est épais, mais la lumière te permet de distinguer des embranchements sur les cotés. Prends le premier que tu vois. Nul n’est fait pour suivre ce chemin que je piétine, sans y perdre quelque chose. Pars maintenant, sauve toi, car le temps est compté à ceux qui arpente ce sentier, déambulant avec moi. Oubli ce chemin, oubli la manière d’y revenir.

J’aurai juste voulu te demander de ne pas oublier cette conversation. On m’appelle Légion, car je suis plusieurs. Ne crois pas que je sois le seul comme ça. Nombre de gens n’ont d’existence que pour détruire celles des autres. Evite leurs chemins. Eloigne toi du brouillard car il cache les cauchemars de ton imagination. Reste sur les chemins éclairés par la seule gentillesse des gens qui les empruntent.

Laisse moi suivre cette lumière qui se fait pressante. Depuis que je suis né je meurs à petit feu. Si c’est la seule chance que j’ai de changer mon existence, je la prendrai. Si le but de ma vie peut être de mourir plutôt que de faire souffrir, laisse moi te rendre ce service. Quitte moi avant de tomber à ton tour. Laisse moi m’allonger dans un de ces trous que je ne me suis jamais arrêté de creuser. Peut-être que ma présence au fond empêchera quelqu’un de tomber une fois de trop. Si la vie n’a été que pour détruire les autres, peut-être que la mort les aidera, comme si j’équilibrai ma naissance. En bouchant un trou, ce sera presque comme si je n’avais construit de chemin en débutant ma vie il y a vingt ans.

Tu pars. Mais ne te retourne pas. Je ne mérite pas un second regard. Pars vers un autre chemin, un qui te conduira à ce petit village appelé bonheur, si fragile, mais qui pourtant doit bien exister : je ne crois pas que les légendes ne soient fausses. Mon chemin n’y va pas. Ne prends pas le risque d’attendre le prochain embranchement. Celui là ne t’y mènera peut être pas. Oubli moi, oubli ce chemin qui ne te mènera qu’à la capitale sans vie de l’enfer. Regarde l’orage qui approche, et hâte de toi. Rien ne vaut la peine d’attendre encore.

Je te dis que le bonheur existe. Mais ne marche pas trop vite. Les trous, il y en aura toujours, des petits et des plus gros. Fais attention à ne pas laisser la hâte t’empêcher t’atteindre ton but. Le tonnerre gronde, et voici un autre éclair qui zèbre l’horizon. Il approche. N’oublie jamais de faire attention à ce qui t’entoure. Pars maintenant. Bientôt je ne serai plus. Bientôt je ne serai plus qu’un mauvais rêve qui s’en ira lorsque tu auras rejoins un autre chemin. Je te souhaite bon courage, moi qui n’en ai jamais trouvé. Regarde une dernière fois les tempêtes que j’ai semé. Non, tu n’auras pas de regret. Je ne te dis pas adieu… Tu ne m’as jamais vraiment connu.

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