Gueulante Nocturne
Afin de continuer le chemin de mes derniers messages, j'ai décidé de vous faire part d'un vieux poème que j'avais écris un soir où je n'étais pas très heureux... Seules les rimes permettent au lecteur de base d'appeler ca un poème. Personnellement je considère qu'un texte est un poème à partir du moment où son auteur l'a choisi. Il y avait une mélodie au moment où je l'avais écris. Mais là n'est pas la question. Imaginez simplement chaque phrase, chaque pensée comme un éclair au milieu d'un orage énorme. Pas le tmeps de réfléchir entre deux éclair, avec le tonnerre comme bruit de fond. Bienvenue dans mes orages psychologiques.
Gueulante Nocturne
T'es tout seul dans une pièce
Pensant a tous ces gens en liesse
Pensant, réfléchissant
Déprimant tout autant
A nouveau tu penses
Tu cherches un sens
Un sens a ta vie
Sens si compromis
Par les connards qui t'entourent
Tous ces gens qui te fourrent
On dit heureux en amour
Malheureux aux jeux
Et toi tour a tour
T'es malheureux aux deux
Ils n'ont pas connu ça l'envie de casser
De détruire la vie
Tant t'es déprimé
Il's l'ont pas connu cette envie
De revanche de vengeance
Et tu continue tu penses
Ils voient la vie en vert
La couleur de l'espoir
Alors bienvenue chez nous en enfer
Le noir couleur du désespoir
Et ça y est t'es en criss
C'est comme ça qu'ils réussissent
Vivants comme des parasites
Sur le bonheur des autres ça les excite
Mais est-ce vraiment le bonheur
Ou bien le désespoir
On le disait tout a l'heure
C'est une longue histoire
C'est reparti tu penses en gueulant
A ces enfoirés
Qui se moquent de toi en riant
Putain ils font chier
La vie est une comédie
Où chacun joue un rôle
C'est plutôt une tragédie
Il n'y a rien de drôle
Un suicide une mort
Personne n'a tort
On va tous mourir un jour
Pourquoi jouer encore un tour
Tu repenses à cette humiliation
Sans fondements sans raisons
Toutes ces raisons que tu ne comprends pas
T'as beau faire des efforts pour comprendre
Tu ne fais qu'entendre
Sacre ton camp de la
Tu ressens cette envie de détruire
Cette vie où l'on ne peut rire
Tous ces efforts que tu as fais
Se retournent contre toi tu sais
Tu sais on est pas différents
Toi pi moi
Ce que l'on ressent nul ne le comprend
Faut le répéter plusieurs fois
Dans cette vie de merde
C'est chacun pour soir
Tu repenses à la guerre serbe
Que la guerre soit avec toi
Et maintenant tu fatigues, tu t'allonges
Et c'est alors que tu songes
Que le sommeil est la seule issue
A part la mort bien entendu
11 sept 2004