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Le blog le plus grungy d'Auvergne
12 octobre 2006

The most loneliest day of my life

       

Vivre sans exister. On pourrait Presque croire à un tour de magie, par un magicien raté. Erreur. C’est quelque chose que chacun de nous peut faire chaque jour. Nous vivons tous. Le simple fait que vous lisiez ce petit texte le prouve.

Il serait tentant de définir ce qu’est exister, mais une tel tentative relèverai d’un article à part. Mais nous pouvons tout de même résumer la chose comme le simple fait d’être reconnu comme étant vivant. Après tout, nous sommes ce que les autres font de nous, non?

Ici arrive le but de mon article. Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir à part? Si, bien sur. Cette sensation, nous l’avons tous vécue. Être au milieu d’un groupe qui passe un bon moment et ne pas être dans le même délire. Sortir en boite avec quelques amis qui se connaissent bien. Oui, cette fameuse sensation : être de trop.

Qu’arrive-t-il lorsque le groupe en question se résume à une seule personne. Ne plus avoir l’impression d’exister pour cette personne… Non, ce n’est pas ignorer la personne en face de nous. Ce serait une toute autre chose. Non. La personne en face de vous continue de vous parler de temps en temps. On appelle ça la politesse, ou les normes sociales. Faites votre choix.

Mais rappelez-vous tout ce que vous faisiez avant avec il ou elle. Ces soirées que vous avez passées ensemble. Ces délires que vous avez eus. Et soudain, cette inutilité dont vous faites preuve. Incroyable, n’est-ce pas? Vous ne l’aviez pas vu venir, et pourtant, vous êtes prévoyant. Vous voyez les choses arriver d’habitude. Mais vous étiez tellement aveuglé que vous ne saviez plus quoi penser.

L’amour rend aveugle. Oui, et non. Ça dépend d’un certain nombre de choses, en particulier votre vision de la chose. Mais là, ce n’est pas de l’amour. Ce serait stupide de penser avoir des sentiments en si peu de temps. Cela fait tellement peu de temps que vous le/la connaissez. Et vous n’êtes pas stupide.

Mais le/la voilà en face de vous. Et toutes ces pensées qui traversent votre esprit. Toutes ces choses que vous voudriez lui dire. Et que vous ne dites pas. Pourquoi? La liste serait trop longue pour que je puisse me permettre la débuter ici, même en vous prévenant qu’elle ne serait pas exhaustive.

Il/elle parle avec vos amis, les siens que vous connaissez si bien, et voilà que vous songez au fait qu’il/elle n’a rien à faire avec vous. Vous êtes…comment dire, inutile. Inutilité, mention très bien. L’êtes-vous vraiment? C’est dur à croire, dur à prouver. Mais le fait est là : vous ne servez à rien.

Bienvenue dans mon monde. La regarder s’amuser alors qu’elle ne passait pas une minute sans moi trois jours auparavant. Dur à croire, mais vrai. Étrange. Chiant.

 

Pourquoi réfléchit-on comme cela. C’est une bonne question. Cet article est là pour vous y faire réfléchir. Pour ma part, je pense peut-être avoir une réponse, bien que très approximative.

Si il/elle continue à nous parler, c’est bien qu’il/elle y trouve un intérêt. Personne ne fait rien pour rien dans ce bas monde, c’est bien connu. Donc le problème vient de nous même. Et pourquoi se sent-on inexistant? Tout simplement parce que l’on vit dans un monde qui n’existe pas. On se voit avec cette personne, on se voit partager plein de moments différents. Et ce n’est pas vrai. Ça n’existe pas. Alors nous n’existons pas car nous préférons y vivre plutot que de voir les choses en face, telles qu’elles sont.

Quelque soit la réponse à ma question, les faits sont là : on a vraiment l’impression de vivre le jour où on s’est senti le plus seul de toute notre vie…

 

PS : pour les puristes tels que moi, on ne dit pas « the most loneliest day », mais « the loneliest day ». Le « most » est inutile et même incorrect puisque le superlatif est déjà utilisé.

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